SAISON 22 : du 10 octobre 2016 au 10 avril 2017

Assemblée générale de l'association le 13 mars 2017

 

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23 septembre 2007 7 23 /09 /septembre /2007 14:05
Un jardin eco-site pédagogique au cœur de Marseille cherche des personnes motivées.

À 5 minutes du métro St Just, sur un Domaine de l’État de 5 hectares, la Protection Judiciaire de la Jeunesse et 3 associations loi 1901 prennent en charge des mineurs ou jeunes adultes.

Né en 2002, le Temps des Cerises est une de ces 3 associations. Elle a pour objectif d’être un outil de développement social et écologique auprès de divers publics par la découverte et la valorisation de ressources naturelles : la terre, l’eau le vent et le soleil.
Sur une surface d’environ un demi hectare, le Temps des Cerises a développé un grand potager « pédagogique » avec une zone de compostage et construit une éolienne, un cuiseur solaire, une serre solaire passive.

Jusqu’à ce jour, une petite équipe assurait à la fois la gestion de l’association et l’animation : l’accueil régulier de groupes d’adolescents pour des ateliers de création et d’entretien de potagers fleuris et de découverte des technologies alternatives de l’énergie. Ces activités se déroulent tant sur le site que sur divers lieux à l’extérieur du jardin (cités voisines, collèges). Cette année, trois personnes ont pu être rémunérées à temps partiel pour animer diverses actions de l’association, soutenues par des adhérents actifs.

Au départ de ces animateurs-jardiniers, l’association n’a pas trouvé à ce jour de personnes susceptibles de les remplacer.

Aujourd’hui TDC est à la recherche d’une ou plusieurs personnes pour développer ces activités. L’association voudrait également étoffer l’équipe d’adhérents motivés pour l’entretien du potager et des installations existantes sur le site.

Consciente qu’elle traverse un temps de transition, l’association a à cœur de maintenir sa place sur le Domaine pour que ce jardin extraordinaire puisse continuer à exister.

Si ce projet vous intéresse, venez nous rencontrer lors de la projection-présentation du projet

Le 2 octobre à 20h à l’Équitable Café
20 rue de la Loubière, 13006 Marseille
(métro notre Dame du Mont)

Merci  d'en parler autour de vous

Contacts :
Mireille Cambon – 06 62 52 07 95
Florence Laupie – (travail) 04 96 13 10 02
Keren Rosen – 06 25 39 57 68
Marc Bourgeois – 06 23 30 65 94
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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 04:07

J’aimerai partager avec vous une expérience que j’ai vécue la semaine dernière. Mon travail m’a mené à Dalian, une grosse ville de Chine du nord, pour faciliter des sessions pour le World Economic Forum (la version été de Davos). J’ai toujours une peur dans ce genre de lieu et avec les personnes qui y participent que les débats et les conversations ne soient qu’orientées business et développement économique.


Une des sessions publique concernait les énergies naturelles renouvelables. Elle avait pour objectif de classer par ordre d’importance des domaines liés directement à ce sujet. Les sujets déclarés comme les plus critiques seront approfondis lors de Davos 08 en janvier prochain.






Personnellement, la crainte que j’ai concernant les énergies naturelles renouvelables, sont l’utilisation de ressources alimentaires comme source d’énergie et l’impact que ce genre de marché peux avoir sur des populations et pays en voix de développement. Dans ces conditions, le prix de la nourriture va augmenter et entraînera de graves conséquences pour les populations.

 

Pour être sûr que cette question soit abordée j’ai affiché les images suivantes un peu partout dans l’environnement.






 

 

 

 

 

La session ne durait que 2h30 et a été menée par James Cameron, un expert du changement climatique et créateur d’une entreprise qui supporte les entrepreneurs qui cherchent et développent des solutions pour luter contre le changement climatique.

 

J’ai pu avoir une discussion avec lui concernant mes craintes quand aux conséquences sociales de décisions aberrantes concernant la production de denrée alimentaire pour la production d’énergie. Je vous en livre quelques bribes : « le problème vient effectivement du choix qui est fait de l’occupation des sols. Mais il faut savoir que dans le domaine des énergies naturelles renouvelables, il y encore beaucoup de choses à trouver. Par exemple, des chercheurs ont réussis à extraire du lipide d’une algue et de le transformer en éthanol » (la production se ferait donc dans l’eau). Quand à savoir si les personnes qui sont ici sont ne prendront que des décisions dans un intérêt économique sans prendre en compte l’intérêt réel pour les population et la planète, il me répond « il ne faut pas opposer les deux. Si on veut trouver une solution durable, il faut qu’elle soit suffisamment attractive pour les deux ».

Après une introduction à la nécessité de trouver et de développer des énergies naturelles renouvelables à l’impact environnemental faible, une sélection de dix domaines essentiels à considérer ont été proposés aux participants.

Leur première tache fût de se familiariser en sous groupe avec ces domaines  et de séparer ceux qui n’impliquaient qu’un seul domaine industriel et ceux qui en impliquent plusieurs. Cette classification a permis de voir les domaines à travailler en priorité car leur changement aura l’impact le plus important.

Nous avons en suite procédé à un vote émotionnel sur les mêmes sujets. Chaque participant pouvait voté pour six domaines.
A l’issue des votes, les deux domaines qui ont été identifiés comme les plus critiques sont la nourriture et l’eau.

Je ne sais pas quel a été l’impact réel des photos que j’ai mises mais chaque personne avec qui j’en ai parlé a été touché. J’ose à croire qu’elles y sont pour quelque chose.

Je crois qu’il y a un rôle à jouer dans ce type de lieu, une graine à semer de l’intérieur.
Je serai infiltré à Davos 08 et suivrai l’affaire. Vous pouvez me faire confiance, j'y mettrai mon grain de sel!

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11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 17:04
L'été arrive, le Jardin Ecosite du Temps des Cerises ouvre ses portes le temps d'une soirée, invitez-vous...
Vendredi 22 juin 2007, à partir de 17h.
Infos : Ecrire ici

L'équipe du Temps des Cerises


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16 avril 2007 1 16 /04 /avril /2007 13:43


Hier après-midi a eu lieu la rencontre avec une délégation japonaise, je m'y suis rendu.

Elle s'est déroulée sur l'exploitation Les Olivades des Vuillon à Ollioules. Cette réunion a été organisée par Daniel Vuillon, un membre local du réseau URGENCI et un journaliste japonais du DAYS JAPAN, qui a servi d'interprète tout au long de l'après-midi.

La délégation était composée de 6 femmes dont 3 ont présenté la « branche » principale de leur organisation. En fait, le système japonais est très structuré et aussi très complexe. En gros, si j'ai bien suivi, à l'heure actuelle, il existe 3 grandes organisations sur tout le territoire japonais :


1. KIRARI (qui regroupe 4 autres grandes organisations : S-COOP Osaka, Coopérative de l'université Momoyama-Gakuin, TOSHI-SEIKATSU et la Coopérative des personnels des écoles du département de Hyugo)
2. GreenCoop
et 3. Seikatsu-Club.

Nous avons donc eu la présentation de chacune des grandes organisations. Je vous fais un rapide résumé de ce que j'ai retenu et compris.

 

  1. KIRARI

113 000 membres. Est le fruit de la réunion de plusieurs « coopératives » dont la plus ancienne date de 1966 (université Momoyama-Gakuin). Ils fonctionnent essentiellement par le principe de coopérative : ils centralisent des achats des individuels et soutiennent des producteurs au niveau local. Ils organisent aussi des visites d'exploitation mais le principal mode de fonctionnement n'est pas aussi direct que nos AMAP. Cependant, ils soutiennent aussi le système Sanchoku-Teikei (contrat direct entre consommateurs et producteurs).

  1. GreenCoop

360 000 membres. Créée en 1988 sous forme d'associations de mères de familles. Ici aussi, cela fonctionne essentiellement sur le mode d'une coopérative gérée par les consommateurs. Ils sont en plus très orientés dans la lutte pour la défense de l'environnement et du social avec plusieurs campagnes : Pro-Savon (préconisent l'utilisation du savon ordinaire aux détergents), création d'un fond de solidarité sociale, réutilisation de bouteilles de verre, ouverture d'une usine de lait, lutte anti OGM.

  1. Seikatsu-Club

272 181 membres. Créée en 1965 en commençant par l'achat collectif de lait. Ils fonctionnent aussi essentiellement sur le mode de coopératives mais sont aussi très impliqués dans les activités mutualistes (assurances : médicale, sur la vie, incendie, automobile) et dans le développement d'outils d'information. En 1989, ils ont reçu le prix d'honneur de RLA (Right Livelihood Award), qui serait un « prix Nobel alternatif ». Ils sont aussi trèss impliqués dans la lutte anti-OGM.

Donc globalement, il faut retenir que le système japonais est très différent de notre mode de fonctionnement : même s'il continue à  exister des Teikei (ce qui se rapproche le plus de nos AMAP), leur développement est passé par des super coopératives avec des systèmes de gestion très organisés puisqu'ils arrivent même à  faire des livraisons à  domicile, la plupart du temps par des membres qui créent ainsi leur propre emploi. La gestion est organisée pour favoriser essentiellement les producteurs locaux. Donc il existe à  la fois des systèmes ressemblant à nos AMAP, des systèmes de commandes de produits (équivalent à  ceux qu'on pourrait trouver dans une AMAP) et en même temps des sortes de « grandes surfaces » qui ne proposent que des produits répondant à leur charte, mais ouvertes au grand public.

Ils sont aussi très impliqués dans la vie politique puisqu'ils militent beaucoup : contre les OGM, contre le nucléaire, pour le recyclage. Certaines organisations arrivent même à présenter des candidats aux élections locales.

Ils semblent avoir un énorme impact au niveau social puisqu'ils arrivent à créer des centres d'accueil pour personnes âgées, pour personnes handicapées, à  organiser des meetings, des réunions, des sorties éducatives pour les enfants, des cours de cuisine pour les plus grands.

Ils sont tous très impliqués dans la lutte pour l'environnement, la sécurité sanitaire (la plupart ont mis en oeuvre des outils d'évaluation interne), l'auto-suffisance (c'est leur principal mot d'ordre), et même s'ils ne sont pas des fanatiques du BIO, ils prônent la diminution massive de l'utilisation d'engrais de synthèse et globalement de toute « matière d'origine douteuse ». Ils ont d'ailleurs développé une campagne pour le « porc nourri au riz » qu'ils produisent eux-mêmes. Ils développent en permanence une « charte » de confiance entre eux, consommateurs, et les producteurs et ils font des contrôles en interne. Enfin, ils sont tous aussi impliqués dans le commerce équitable NORD-SUD puisqu'ils achètent de l'huile d'olive de Palestine...

Une question a été posée sur le mode de financement : cela diffère en fonction de l'organisation : soit il y a un versement tous les mois de la part de chaque adhérent d'environ 100 YEN (0,70 euros) soit il y a une majoration du prix des produits de l'ordre de 0,25% par produit.

En conclusion, leur structure est telle à l'heure actuelle qu'ils ont un vrai poids dans la balance politique et sociale de leur pays. Ce sont devenues des super structures actives dans la plupart des domaines agro-environnementaux.

Enfin, petit clin d'oeil culturel, ce n'est pas un hasard s'il n'y avait que des femmes dans la délégation : au Japon, ce système est principalement porté par les femmes au foyer qui participent activement à la vie de la structure (gestion, tri, organisation, livraison, commandes, ....).

La soirée s'est terminée par un petit buffet/barbecue.

Jean-Philippe



PS : J'ai récupéré des documents qu'ils nous ont fourni pour détailler un peu plus. L'intégralité de la réunion a été enregistrée en audio et vidéo.

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4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 10:01
Voilà une conference symphatique à l'université st charles pour ceux qui s'y intéressent.

bertrand


"Le projet Karibo, de l'association étudiante de solidarité internationale Phénix, vous invite à assister et participer à sa journée de réflexion.
Plusieurs conférences-débats abordant les problématiques liées à l'agriculture moderne se tiendront à la faculté St-Charles (Marseille) la journée du samedi 7 avril de 9h à 19h.
Raoul Jaquin (Kokopelli) interviendra sur l’évolution de la paysannerie et les problèmes d’appropriation du vivant. Suivi d'une Intervention de Jean-Pierre Berlan (directeur de recherche à l’INRA) sur les dangers et les enjeux de l’agriculture moderne. Enfin, Dominique Ricardoni (Greenpeace OGM) nous informera sur la situation actuelle des OGM en France, en Europe et dans le monde.

Cordialement, QUENTRIC Kévin, DELAHAYE Robin, responsable du projet Karibo "
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4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 09:56
A toute fin utile, et si pas encore fait, courez voir le documentaire "Le pain quotidien", actuellement à Marseille au cinema Les Variétés. Je pense que les dernières résistances ou doutes sur les Amaps disparaitront. Par ailleurs, la partie sur l'élevage et abattage industriel donnent envie d'aller vers un développement de façons de consommer autrement.

 Ce documentaire, sans commentaire, mais uniquement avec les images peut choquer des enfants (surement) et les personnes sensibles (probablement).

Dan van Egmond
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21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 23:35
Salut tout le monde,

Comme décidé lors de l’AG, le groupe animation se propose de rassembler des informations et d’organiser des rencontres autour des questions sur la situation de l’agriculture en France et ailleurs. Ceci en lien direct avec les objectifs de l’amap, de « Maintenir l’Agriculture Paysanne ».

Une des questions importantes concerne la situation des semences. Depuis quelques temps, vous avez pu voir passer des mails au sujet de l’association Kokopelli, un des acteurs les plus militants en France sur cette question.

En concertation avec Jocelyne et Jean François, je les ai contacté, pour envisager une journée rencontre-informati
on chez eux à Alès pour connaître leur vision de la situation. Content de nous accueillir, ils nous proposent d’organiser cette rencontre un samedi dès que nous pouvons, sous forme d’un séminaire et d’une visite de leur banque de semences.
Pour cette rencontre, ils demandent une participation de 300 €, ne pouvant pas actuellement se permettre financièrement de faire des cadeaux, ce qui nous paraît normal. Nous pouvons être jusqu’à 50 personnes, ce qui permettrait, en associant les autres amaps de Jocelyne et Jean-François, déjà intéressées, de limiter le coût pour chacun.

Dans les jours qui viennent, nous vous proposeront une date, et lancerons les inscriptions.

N’hésitez pas à réagir, dire si ces questions vous intéressent et surtout comment vous voudriez les aborder dans le cadre de l’AMAP.

A bientôt,
Keren

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