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21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 23:35
Salut tout le monde,

Comme décidé lors de l’AG, le groupe animation se propose de rassembler des informations et d’organiser des rencontres autour des questions sur la situation de l’agriculture en France et ailleurs. Ceci en lien direct avec les objectifs de l’amap, de « Maintenir l’Agriculture Paysanne ».

Une des questions importantes concerne la situation des semences. Depuis quelques temps, vous avez pu voir passer des mails au sujet de l’association Kokopelli, un des acteurs les plus militants en France sur cette question.

En concertation avec Jocelyne et Jean François, je les ai contacté, pour envisager une journée rencontre-informati
on chez eux à Alès pour connaître leur vision de la situation. Content de nous accueillir, ils nous proposent d’organiser cette rencontre un samedi dès que nous pouvons, sous forme d’un séminaire et d’une visite de leur banque de semences.
Pour cette rencontre, ils demandent une participation de 300 €, ne pouvant pas actuellement se permettre financièrement de faire des cadeaux, ce qui nous paraît normal. Nous pouvons être jusqu’à 50 personnes, ce qui permettrait, en associant les autres amaps de Jocelyne et Jean-François, déjà intéressées, de limiter le coût pour chacun.

Dans les jours qui viennent, nous vous proposeront une date, et lancerons les inscriptions.

N’hésitez pas à réagir, dire si ces questions vous intéressent et surtout comment vous voudriez les aborder dans le cadre de l’AMAP.

A bientôt,
Keren

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commentaires

F
les histoires de petites graines ....<br /> D\\\'évidence la question n\\\'est pas kokopelli ou biaugerme ou GNIS. Il me semble que la demarche amap induit une mise en question de l\\\'existant qui va bien au delà du contenu de mon assiette, quand bien même je le soignerais de la graine au fruit.<br /> J\\\'associe la visite (que j\\\'espère) à kokopelli avec l\\\'article que Marc vient de mettre en ligne sur le même thème des semences. Je n\\\'attends pas de forum ou s\\\'exprimerais tous les points de vue puisque à mon sens le choix de soutenir une agriculture paysanne conteste de fait l\\\'agriculture industrielle et est donc engagé voire partisan. Et je persiste à croire que "contester", "choix", "engagé" et "partisan" ne sont pas forcément des gros mots si je reste curieuse attentive et ouverte aux réflexions des autres. Je dis réflexion et pas suspicion: la structure amap est bien trop hétérogène et indigente pour exciter l\\\'appétit des noyauteurs et manipulateurs pro.<br /> En fait proposition de rencontre et article ne sont que des invitations à engager un débat qu\\\'on peut qualifier de politique, philosophique.....<br /> A part ça, le lundi soir, je vais juste chercher mes légumes bio au cours Ju..................<br /> florence
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J
Il y a en effet beaucoup de questions à poser à Kokopelli mais aussi à bien d'autres associations de semences... Je pense qu'il faut bien nous garder de "partisanisme" envers l'une ou l'autre partie (ces associations vs FNPSP/GNIS)...<br /> Pour l'heure, je vous propose quand même de consulter les articles de loi concernant les semences et plants (je ne fais pas partie du groupe de réflexion sur les semences en france et je ne suis pas non plus juriste mais j'apporte ma pierre à l'édifice ;-)) : http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/ADHUG.htm qui nous indique entre autre que tout semencier peut proposer l'inscription de ses semences sur le catalogue officiel à la triple condition que "la variété soit distincte, stable et suffisamment homogène" après avis du Comité Technique Permanent de la Sélection des plantes cultivées (CTPS) dont vous trouverez le décret d'organisation ici http://www.admi.net/jo/19930115/AGRP9202331D.html . <br /> Il existe même des catalogues "annexes" pour les semences en cours d'autorisation, des facilités pour les semences bio et une espèce de label "variété anienne destinée aux jardiniers amateurs". Je reste donc étonné de la réticence de Kokopelli à déposer ces semences devant l'apparente transparence des organismes d'Etat...
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M
Bonsoir,Beaucoup de questions effectivement, chacun doit faire son chemin parmi toutes les infos, les points de vue et les interpréter avec sa sensibilité. En ce qui concerne la proposition du groupe animation, je crois important de le rappeler, qu’il ne s’agit pas de restreindre notre questionnement à la situation des semences, et encore moins à celle de l’association Kokopelli bien que préoccupante mais de comprendre la situation de l’agriculture en France. AMAP ne veut-il pas dire association pour le « maintien de l’agriculture paysanne » ? Qu’est-ce que l’agriculture paysanne, elle semble menacée on est bien d’accord sinon pour quoi AMAP ? Et par quoi l’est-elle, le mildiou ? les limaces ? … Dans ces questions, il y a effectivement la question des semences. Si on demande au GNIS ou à la FNPSP de nous donner leur vision, il serait pas étonnant qu’ils le fassent gratuitement… Alors, certains se demandent pourquoi aller voir Kokopelli qui réclament d’être payer ? La réponse à mon sens étaient dans l’émission de France inter « service public » d’il y a environ 3 semaines. A cette occasion, le représentant de la FNPSP  a dit  l’importance du  catalogue en parlant de protéger le « consommateur » qui sans cela pourrait acheter des graines de salades et se retrouver avec des radis et donc… ben c’est très grave… et il faut le protéger. Peut-on vraiment croire que c’est la raison principale ? Ou doit-on comprendre que le GNIS et FNPSP  prennent les français pour des idiots ?Donc, n’étant pas satisfaits par la vision du GNIS/FNPSP, nous proposons donc d’organiser un séminaire avec kokopelli. On aurait pu également contacter Germinance, ou Biaugerme, d’autres producteurs de semences exclusivement biologiques ou le « réseau semences paysannes » : http://www.semencespaysannes.org/ qui ont des visions très proches.Il se trouve que Kokopelli a une vision qui semble déranger les mastodontes de la semences et de l’agriculture industrielle. Alors on essaie de comprendre.La dernière question de Jean Philippe est intéressante, et s’adresse effectivement directement à kokopelli non ? On a vraiment besoin de les rencontrer…  On doit recontacter l’intervenant de kokopelli pour trouver une date.
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C
Le débat sur les produits phytosanitaires n'a pas été si inutile que cela puisqu'il me semble qu'il a été rajouté quelques précisions dans la loi afin de protéger le purin d'ortie, et son usage non commercial alors que la loi prêtait à confusion sur le sujet.... (reprennez moi si je dis des bétises!)D'autre part, il me semble que si Kokopelli vend des produits, c'est aussi pour soutenir des projets d'aides dans des pays en voie de développement.Enfin, je crois que déposer des semences comme obtenir un brevet pour des produits phytosanitaires est plutôt à la portée des bourses des gros grainetiers, plutôt que des petites asso....Voila, sinon je suis pour rencontrer ces braves gens, et pourquoi ne pas leur poser directement toutes nos questions, ils seraient certainement ravis de nous apporter des précisions.
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J
Encore un débat passionnant... et passionné!<br /> Pour ma part, il me semble que lord de l'AG nous avions créé un groupe de réflexion sur l'"état" de la semence en France : le procès concernant Kokopelli bien sur mais aussi l'état de la législation. Ce groupe a visiblement choisi de commencer son organisation par une visite de Kokopelli... pourquoi pas? Mais il est vrai que je trouve étonnant que l'on demande de l'information et qu'on se retrouve d'emblée avec une facture ;-) (je taquine...)<br /> Je suis tout à fait d'accord avec Marc : si on organise un temps de parole pour Kokopelli il faut aussi le faire pour l'"autre côté" à savoir la FNSP, le GNIS et les autres organisations gouvernementales. <br /> Dans tous les cas, ce qui me gêne chez Kokopelli c'est essentiellement leur manque de vérification de l'information qu'ils délivrent : je ne me souviens que trop de la "polémique" sur les produits phytosanitaires dans laquelle ils se sont sentis visés, en ont fait une publicité monumentale pour tout compte fait retomber comme un soufflé et se rendre compte que cette loi ne leur était absolument pas hostile. Par ailleurs, je ne peux que m'étonner qu'une association "alternative" ait choisi la voie du commerce (ils vendent leurs semences et livres à des prix exceptionnellement élevés de l'avis général) : pourquoi ne pas avoir organisé une bourse d'échange entre particuliers et passionnés... sans doute pourront-ils nous répondre sur ce point. Une dernière question que je me pose est : pourquoi ne pas choisir la voie "officielle" et déposer leurs semences? les procédures sont-elles si difficiles? Je suis d'accord pour la lutte mais tête baissée...
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