Bosser en bio, c'est l'occasion de croiser pas mal d'insectes. Un peu d'entomologie donc, dans ce monde de légumes.
Assemblée générale de l'association le 13 mars 2017
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Bosser en bio, c'est l'occasion de croiser pas mal d'insectes. Un peu d'entomologie donc, dans ce monde de légumes.
Bonjour, voici le 7ème volet des aventures de l'amapien embarqué.
La récolte des pâtissons et des potimarrons commence. Il y en a pas mal, de quoi tenir 3 à 4 mois cet automne et cet hiver.
Jean - François prépare également le terrain pour les semis de carottes à l'aide d'une machine à vapeur. En résumé, le sol est chauffé à l'aide de 2 grands fers à repasser pour "stériliser" les graines des mauvaises herbes afin qu'elles ne concurrencent pas les graines de carotte qui elles poussent très lentement.
Pour terminer, les oignons désherbés sont en pleine forme.
Afin d'éviter de parler des personnes dans le vague, voici quelques photos pour vous présenter ceux qui bossent ici. Par ordre d'apparition : Jean-François et Jocelyne, Camille, Mylène, Laurent, Yves, Ania et moi (Pierre).
5 personnes VS 50 000 poireaux...
L'objectif est ambicieux, mais pas irréalisable. C'est en effet maintenant qu'il faut planter les poireaux pour cet hiver. Pour garnir les paniers d'hiver, il faut en ramasser environ 1500 par semaine pour l'ensemble des Amaps, ce qui donne pas mal de travail en ce moment. A l'heure actuelle, la plupart des semenciers ont raté leurs semis de poireaux, il faut donc se débrouiller pour en trouver 50 000 à planter. Jean-François avait fait quelques semis (5000) qu'il faut d'abord arroser pour pouvoir les sortir de terre sans les abîmer. Sinon, il faut courir de droite à gauche pour récupérer les précieux plants. Ce week-end, Yves est parti en récupérer quelques milliers dans les Cévennes. A l'heure actuelle, nous en avons planté 24 000. Pour planter les poireaux, il faut poser le plant au fond d'un sillon puis recouvrir de terre. Au bout de quelques jours, les plants se redressent.
Les nouvelles du front :
Hier on a planté 7500 choux en plein champ et en plein soleil. On termine la journée crevés avec le dos cassé, mais le résultat est beau à voir. Les tracteurs sont encore en panne. Le mécano qui est venu avant-hier en sait moins que Jean-François. La serre de concombres et de haricots plantés la semaine dernière fait la tête, les plants de concombres sont morts, on ne sait pas pourquoi.
Aujourd'hui, c'était ramassage intensif. Cet hiver, les paniers seront bien fournis en pommes de terre car elles n'ont pas été attaquées par les vers comme l'an passé. Beaucoup d'images, mais j'ai réussi à faire de chouettes photos, alors les voici :
La Roustide c'est aussi des tracteurs, des camions et autres élévateurs. La semaine dernière, le sort s'est acharné : les 2 tracteurs sont tombés en panne, Jean - François a passé 2 jours à réparer.
Bonjour,
Je suis un amapien de Marseille et, recherchant un travail pour cet été, j'ai demandé au mois de juin à Jocelyne et Jean-François s'ils ne connaissaient pas une personne susceptible de m'embaucher pour 2 mois. Comme Pierre - Le Pierre - s'en allait à la fin du mois de juin, ils m'ont proposé de prendre sa place pour juillet et août. En 5 minutes, l'affaire était conclue : un Pierre en remplacerait un autre.
Comme je possède les codes d'accès de gestion de ce blog, j'ai décidé d'un commun accord avec moi même de vous faire partager le quotidien de la Roustide par le biais de textes, de photos ou de dessins comme ci-dessous.
Ce qui m'a le plus marqué lors de ma première journée, c'est le rythme de travail : ramassage de melons, d'aubergines, d'haricots, de poivrons et de tous les légumes que vous aurez pu voir lundi soir. 1 heure de pause et c'est reparti pour l'emballage, l'embarquettage, le comptage, le recomptage, le calibrage des melons, le chargement du camion et j'en passe. Une fois le dernier centimètre cube du camion comblé, on décolle pour Marseille - vous connaissez la suite - retour à la Roustide à 22h 30.
A suivre