Bonjour à tous,
Je n'ai pas pu aller à la Roustide le 23 mai et puis ça a été annulé. Mais j'ai passé la journée du lundi 24 mai sur place, à faire ce que Jocelyne, Jean-François, Mylène et Laurent font trois fois par semaine : cueillir (des fraises, des cerises, des pois gourmands, des petits pois...), ramasser (p.....que la terre est basse, parfois!), compter (des courgettes, des fèves), remplir (des caisses, des sacs, des barquettes)... accroupi, debout, penché, les bras en l'air.... en plein soleil ou dans la chaleur étouffante des serres...
Le lundi, pour assurer les paniers des presque 100 familles de Marseille, ça commence à 7h du matin (voire plus tôt vu la chaleur... jusqu'au départ du camion, vers 17h..... ). Que la journée passe vite... Et encore ce jour là, ils avaient quatre bras vaillants de plus (les miens et ceux de ma mère, tiens).
Bien sûr j'ai appris plein de choses parce que les 4 sont des puits de science botanique et agricole. Bien sûr j'ai bien rigolé parce qu'en fin de journée perchés sur des échelles au milieu des cerisiers, on se lâche forcément un peu.
Le mardi, rompue et courbaturée, j'ai retrouvé mon bureau, ma chaise ergonomique, mon confortable environnement de travail, et je me suis dit : Paysan, c'est quand même un drôle de métier, pour lequel il faut être sacrément résistant physiquement, sacrément intelligent et observateur pour mener à bien toutes ces
cultures.
Et je tire mon chapeau bas à tous ceux qui l'exercent.
Merci à eux.
Catherine