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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 15:17

Il y a une dixaine de jours, nous avons trouvé un article inquiètant parut dans le Midi Libre. Je vous le réécrit mot à mot comme il nous l'à été présenté:

Le patron de la firme Suisse Nestlé lance un cri d'alarme au monde;
Biocarburants. Ce mot magique, présenté comme une panacée aux problèmes d'approvisionnement en carburants, vient de perdre soudain toute sa charge d'espérance. La condamnation est tombée de la bouche du patron de Nestlé, le premier groupe alimentaire mondial.
Et Peter Brabeck n'y vas pas de main morte, en confiant ses craintes hier à l'hebdomadaire helvétique NZZ am Sonntag: " Si l'on veut couvrir 20% du besoin croissant en produits pétroliers avec des biocarburants, comme cela est prévu, il n'y aura plus rien à manger ".
Le patron de Nestlé est encore moins poliquement correct lorsqu'il dénonce les crédits massifs accordés aux producteurs de biocarburants: " Accorder d'énormes subventions pours les produire est inacceptable moralement et irresponsable ".
A terme donc cette fausse bonne solution risque de menacer ni plus ni moins que l'alimentation même de l'humanité. Non seulement ce phénomène tire vers le haut les prix du maïs, du soja et du blé, mais les terres cultivables deviennent rares et l'eau elle même menacée. Peter Brabeck estime ainsi que pour produire ainsi un litre de bioéthanol; il faut utiliser 4000 litres d'eau !
Ces propos donnent un echo particulier aux études qui, depuis quelques années, montrent que non seulement les biocarburants, ou plus exactement les agrocarburants sont au moins aussi polluants que les produits pétroliers, mais qu'ils menacent l'humanité de famine.
L'an dernier, les Mexicains avaient dénoncé, par de multiples manifestations, le renchérissement du prix de maïs et de la pomme de terre depuis que les Etats-Unis produisaient du bioéthanol en quantioté industrielles.

Cette " révolte de la tortilla "risque d'être la première longue et dramatique série si l'on ne trouve pas une bonne idée.
Une vraie, cette fois-ci.

Ces céréales égyptiennes feront rouler nos voitures occidentales.

Article écrit par Philippe DAGNEAUX, journaliste du Midi Libre
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commentaires

N
Je viens d'entendre sur France Inter dans "Et pourtant elle tourne" et aussi "Regard sur le monde", un reportage sur la crise sociale en Egypte  où 40% de la population vie aux alentours du seuil de pauvreté (environ 1€ par jour!) et ne peuvent plus acheter de pain ni de blé car les prix augmentent. Le même phénomène est observable un peu partout (Afrique, Taïlande...) où les producteurs retiennent leurs réserves en attendant que les prix augmentent encore pour gagner plus.C'est chaud chaud et on ne s'en rend pas compte!Les emmisions sont podcastables sur Internet aujourd'hui (8 avril 2008) jusqu'à demain 18h00.
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